Témoignage d’Anne et Patrick

Carte intéractive des établissements de l'Adapei 80

Ils ont choisi de faire un legs à l’Adapei 80 : « leur bonheur fait le nôtre »

Après plusieurs années d’engagement, Anne et Patrick ont décidé de faire un legs à l’Adapei 80. C’est grâce à cette association que leur fille Julie, atteinte d’un grave trouble du neurodéveloppement, a pu être prise en charge et intégrée en foyer de vie. Dévoué, ce couple de médecins retraités témoigne des raisons qui ont motivé́ ce geste.

Le handicap, Anne et Patrick vivent avec depuis longtemps. Leur fille Julie, âgée de 44 ans, souffre d’un lourd trouble mental, qui a amené la petite famille sur un chemin de vie bien différent… Également parents de Caroline, l’aînée, le couple fait profiter depuis longtemps les encadrants de l’Adapei 80 de ses compétences médicales. Mais Anne et Patrick ont aussi souhaité aller plus loin.

Un legs sur-mesure

« Caroline n’a pas d’enfants et nous n’avons pas de successeurs. La question s’est donc posée de ce que nous allions faire de notre patrimoine”, raconte Patrick. La décision s’impose rapidement : avec l’aide de leur notaire, les deux retraités élaborent un legs adapté à leur situation et rédigent chacun un testament.

« Ce qui est bien avec un legs, c’est que c’est très flexible, explique l’ancien médecin. Nous tenions à ce que notre patrimoine revienne en priorité à notre fille aînée à notre disparition, puis à Julie si Caroline décède avant elle. Mais, dès que nous serons tous les quatre décédés, tout sera réparti, à parts égales, entre deux associations, dont l’Adapei 80. »  

« Un legs à l’Adapei 80 était une évidence »

Pour Anne et Patrick, opter pour l’Adapei 80 ne faisait aucun doute. Parce que l’association prend soin de leur fille évidemment, mais aussi parce qu’ils sont convaincus de son utilité. « Ce qui nous intéresse, c’est que tout ce qu’on a acquis grâce au résultat de notre travail, aille à des associations qui font du bien, explique l’ancien médecin. L’Adapei 80 travaille de mieux en mieux à l’accueil des personnes en situation de handicap. »

Au sein de l’association, les besoins ne manquent pas et les aides publiques sont loin de tout couvrir. « Il faut mettre ‘les accueillis’, comme on les appelle, dans des conditions où ils sont heureux, ce qui passe notamment par des activités quotidiennes. L’aide extérieure est un plus énorme qui va permettre à celles et ceux qui n’ont plus de parents, ou dont les parents n’ont pas les moyens, de se payer des vacances spécialisées par exemple. »

Le couple ne pourra pas, évidemment, constater les bénéfices de ce legs mais l’idée de continuer à contribuer à l’épanouissement des résidents, une fois disparu, leur est très chère. « Quand vous les voyez sourire parce que vous leur avez apporté́ quelque chose qui n’est pas pris en charge, ça vaut bien de donner un peu. Leur bonheur fait le nôtre », conclut Patrick.