Pourquoi parle-t-on de handicap intellectuel ?
Le handicap intellectuel est la conséquence sociale d’une déficience intellectuelle. Il se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication, de prises de décision et d’adaptation à un environnement. Cette déficience intellectuelle est permanente et ne peut être soignée. Toutefois, le handicap peut être compensé par un environnement, un soutien et une stimulation adaptés.
L’Adapei 80 revendique un diagnostic rapide et de qualité, ce qui est déterminant pour permettre à chaque enfant de développer au maximum ses possibilités. L’explosion récente des connaissances, tant sur les causes des déficiences intellectuelles que sur les processus cognitifs et adaptatifs sous-jacents, permet de mieux appréhender le fonctionnement des personnes avec déficience intellectuelle. De nouvelles stratégies d’apprentissages, d’accompagnement et de soutien, mieux adaptées, sont proposées.
Source: INSERM expertise collective « les déficiences intellectuelles »
Pourquoi parle-t-on de TND ?
Le neuro-développement recouvre l’ensemble des mécanismes qui, dès le plus jeune âge, et même avant la naissance, structurent la mise en place des réseaux du cerveau impliqués dans la motricité, la vision, l’audition, le langage ou les interactions sociales.
Quand le fonctionnement d’un ou plusieurs de ces réseaux est altéré, certains troubles peuvent apparaître : troubles du langage, troubles des apprentissages, difficultés à communiquer ou à interagir avec l’entourage. On parle des troubles du neuro-développement (TND).
Source : HAS (Haute Autorité de la Santé) – février 2020 – TND et repérage et orientation des enfants à risques
Téléchargez la publication Inserm: La déficience intellectuelle au sein des troubles du neuro développement : Filière défi Sciences
Quelques chiffres
La France compte 3,5 millions de personnes en situation de handicap.
Parmi elles, 700 000 se trouvent en situation de handicap intellectuel, soit 20 % des personnes handicapées.
Sur 1 000, entre 10 et 20 Français sont concernés par une déficience légère, entre 3 et 4 par une déficience sévère.
Chaque année, entre 6 000 et 8 500 enfants naissent avec un handicap intellectuel. *
67% des Français au moins ont une idée préconçue sur le handicap intellectuel.*
30% des Français pensent qu’une personne handicapée intellectuelle ne peut pas être autonome.*
17% pensent qu’elles ne peuvent pas exercer une activité professionnelle. *
* Source : https://www.ipsos.com/fr-fr/la-perception-du-handicap-mental-en-france (Enquête réalisée par Ipsos pour l’Unapei)
